"Je n'irai pas à l'Élysée vendredi"
Voici pourquoi... Comme d’autres élus français, « Monsieur Emmanuel Macron Président de la République » m’a prié de « bien vouloir venir échanger autour d’un déjeuner au Palais de l’Elysée » ce vendredi « dans le cadre du Grand Débat ».
Après m’être dit que c’était peut-être l’occasion de donner de la voix pour la maternité de Creil, je me suis résigné.
Voici pourquoi... Comme d’autres élus français, « Monsieur Emmanuel Macron Président de la République » m’a prié de « bien vouloir venir échanger autour d’un déjeuner au Palais de l’Elysée » ce vendredi « dans le cadre du Grand Débat ».
Après m’être dit que c’était peut-être l’occasion de donner de la voix pour la maternité de Creil, je me suis résigné.
Car non, ma voix ne sera pas entendue, pas plus que tous les courriers envoyés durant plus d’une année.
Je n’irai pas. Les élus ne peuvent être achetés avec un plat mitonné même servi dans les ors de la République.
Face au mépris affiché par les plus hautes autorités, je ne souhaite alimenter un faux débat déjà bien gavé par de fausses préoccupations.
Je n’irai pas. Les élus ne peuvent être achetés avec un plat mitonné même servi dans les ors de la République.
Face au mépris affiché par les plus hautes autorités, je ne souhaite alimenter un faux débat déjà bien gavé par de fausses préoccupations.
Depuis un an, nous, élus et population du creillois, avons demandé un moratoire pour débattre des solutions concernant les maternités de Creil et de Senlis. Notre requête n’a jamais abouti.
Depuis un an, nous sommes en attente des renforts de personnel pour la mise en place de la police de sécurité du quotidien (PSQ) si médiatisée et si peu actée.
Depuis un an, nous sommes en attente des renforts de personnel pour la mise en place de la police de sécurité du quotidien (PSQ) si médiatisée et si peu actée.
Un Grand Débat qui tente de sauver la face d’un gouvernement plus soucieux des actionnaires que de son peuple ?
Lorsque les choses se font dans le bon ordre, on débat et on décide ensuite. Ici, le gouvernement propose une loi qui modifie les structures de gouvernance de l’école publique, il cède au privé de grands groupes français. Face à la révolte, un dialogue de sourds « Parlez, parlons, je ne vous écoute pas ».
Lorsque les choses se font dans le bon ordre, on débat et on décide ensuite. Ici, le gouvernement propose une loi qui modifie les structures de gouvernance de l’école publique, il cède au privé de grands groupes français. Face à la révolte, un dialogue de sourds « Parlez, parlons, je ne vous écoute pas ».
Et quand je vois le planning des prises de paroles des élus lors du déjeuner de vendredi, la mascarade n’en est que plus flagrante.
J’invite donc le Président de la République à venir à Creil débattre des points suivants :
- Quelle politique de santé sur notre territoire ?
- Quelle politique de sécurité, compétence régalienne de l’état ?
- Quelle politique de mixité sociale dans le logement ?
- Quelle politique pour développer la construction de logements et de bâtiments d’entreprises ?
J’invite donc le Président de la République à venir à Creil débattre des points suivants :
- Quelle politique de santé sur notre territoire ?
- Quelle politique de sécurité, compétence régalienne de l’état ?
- Quelle politique de mixité sociale dans le logement ?
- Quelle politique pour développer la construction de logements et de bâtiments d’entreprises ?
Creil a toujours su accueillir les élus comme il se doit. Nous en ferons de même si notre Président daigne venir jusqu’à nous pour débattre.