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Intercommunalités : L’Etat passe en force…

Mercredi 1 Juin 2011


Intercommunalités : L’Etat passe en force…
Pagaille, électoralisme, opportunisme : Voilà les mots qui caractérisent le mieux le projet de réforme des intercommunalités de l’Oise présenté par le Préfet.
Pagaille parce qu’on nous annonce une réforme musclée et rapide qui au bout du compte ne satisfait personne, même parfois à droite, et que finalement devant la levée de bouclier, on nous demande de faire des propositions. Curieuse méthode digne de l’Etat sarkosyste puisque l’essentiel n’est pas d’agir mais de bouger sans cesse.
Electoralisme parce que pour satisfaire certains élus, bien entendu de la majorité présidentielle, on voudrait dépecer Pierre Sud Oise dont on distribuerait les morceaux à la CAC et à la Ruraloise. L’objectif est double : Permettre à Saint Leu d’Esserent de rester dans son camp politique et empêcher la CAC, majoritairement à gauche, d’atteindre la barre des 100 000 habitants qui lui donnerait les moyens de ses ambitions.
Opportunisme parce que au même titre que pour le projet de fusion forcé de l’hôpital de Creil, le blocage du conventionnement scène nationale de la Faïencerie, le gouvernement et le Président de la République veulent tout simplement affaiblir la gauche dans le département et en particulier Creil, bastion de 35 000 habitants qui résiste fièrement à l’Etat UMP.
Bien entendu cette réforme est nécessaire et même indispensable mais elle doit se faire en concertation, dans la sérénité, sur la base des partenariats qui existent déjà entre les structures intercommunales et non pas pour simplement préparer la campagne des sénatoriales de candidats de droite et les élections présidentielles et législatives de 2012. Elle doit également respecter le temps démocratique qu’est l’élection municipale de 2014 où les enjeux pourront être clairement posés devant les électeurs.
Comme on le voit et contrairement à ce que prétend l’UMP local ou ce qu’il en reste, la panique n’est pas dans notre camp.