Ci-dessous, un texte de Jean-Claude Villemain, Maire de Creil et Président du Groupe Oise à Gauche au Conseil départemental de l'Oise :
Après avoir repris, pendant la campagne électorale, une grande partie du projet des candidats de la majorité sortante, voici que la Droite, une fois élue, nous fait le coup bien connu, pour reprendre les mots de Edouard Courtial, du département «au bord de la faillite. »
Ce catastrophisme d’opportunisme cache mal la manœuvre de la droite qui prépare les esprits à l’austérité et amorce un désengagement dans de nombreux domaines, sans que cela n’ait évidemment jamais été annoncé aux électeurs.
Arguant d’un audit orienté, la droite ne semble pas vouloir assumer ses choix, à savoir la diminution drastique des subventions aux associations, la suppression programmée d’ordi 60, la suppression des sièges auto bébé, la fermeture du parc et du centre Jean-Jacques Rousseau, la diminution des aides sociales et de l’aide au permis de conduire déjà remplacée par une mesure palliative qui en restreint le bénéfice aux jeunes de 18 ans seulement, en contrepartie de 70 heures de travail bénévole, qui pénalisera les étudiants salariés et jeunes en apprentissage.
Ce n’est rien de moins que la casse de l’action du département qui est en train de démarrer, comme l’annonce le Courrier Picard du mardi 23 juin 2015 « les premiers coups de rabot [sont] déjà programmés. » Nous ne sommes pas dupes, là où les finances ne permettront plus de mener des actions de solidarité, gageons qu’elles trouveront tout de même de quoi mettre en place la vidéoprotection tout azimut, l’armement des polices municipales … autant d’argent public qui n’ira pas en direction de l’emploi et de la solidarité.
Le bilan de la majorité sortante n’est pas celui « révélé » par un cabinet de consultants extérieurs, commandé par la droite, la réalité la voilà : pas d’augmentation de la fiscalité directe depuis 2009, un endettement maitrisé et une capacité de désengagement de 5 à 7 ans, soit bien en dessous de celle des départements de même strate. Le Président ne parle pas des 34 millions d’euros d’économie réalisées en 2014 ni des 40 millions que vont rapporter les gendarmeries.
A cela s’ajoutent des politiques de solidarité et de justice sociale pour réduire les inégalités et défendre les plus faibles (prestations sociales, ordi60, créations de places d’assistantes maternelles et de places pour personnes handicapées, créations d’emplois d’avenir pour les jeunes …), le renforcement des services publics de proximité avec notamment les Maisons du Conseil général etc. …
Il faut dire la vérité aux isariens, la Droite annonce une « dérive budgétaire », qui se serait traduite par 335 embauches ces 5 dernières années. La réalité c’est qu’il s’agit de 108 titularisations imposées par la loi pour les agents avec plus de 6 ans d’ancienneté, les autres sont des emplois aidés, compensés à 80% par l’Etat. Bien sûr il est toujours plus simple de stigmatiser de manière démagogique les fonctionnaires, que d’agir comme l’a fait la gauche pour lutter contre la précarité des agents départementaux.
Il est toujours facile de porter la responsabilité de ses actes sur un bouc-émissaire. Seulement voilà, nous ne laisserons pas dire des mensonges et nous réveillerons la mauvaise conscience de la droite lorsqu’elle détricotera les acquis sociaux et le modèle que nous avons construit ces dernières années.
Notre département ne doit pas servir de laboratoire expérimental sarkoziste. Face à la crise le Conseil départemental a mieux à faire, son rôle doit rester comme il l’a été ces 11 dernières années, celui d’un département qui agit pour ses habitants, pour son attractivité, pour la solidarité et l’emploi, rien d’autre et surement pas devenir une vitrine ou un marchepied pour l’ambition de quelques machiavels.
Après avoir repris, pendant la campagne électorale, une grande partie du projet des candidats de la majorité sortante, voici que la Droite, une fois élue, nous fait le coup bien connu, pour reprendre les mots de Edouard Courtial, du département «au bord de la faillite. »
Ce catastrophisme d’opportunisme cache mal la manœuvre de la droite qui prépare les esprits à l’austérité et amorce un désengagement dans de nombreux domaines, sans que cela n’ait évidemment jamais été annoncé aux électeurs.
Arguant d’un audit orienté, la droite ne semble pas vouloir assumer ses choix, à savoir la diminution drastique des subventions aux associations, la suppression programmée d’ordi 60, la suppression des sièges auto bébé, la fermeture du parc et du centre Jean-Jacques Rousseau, la diminution des aides sociales et de l’aide au permis de conduire déjà remplacée par une mesure palliative qui en restreint le bénéfice aux jeunes de 18 ans seulement, en contrepartie de 70 heures de travail bénévole, qui pénalisera les étudiants salariés et jeunes en apprentissage.
Ce n’est rien de moins que la casse de l’action du département qui est en train de démarrer, comme l’annonce le Courrier Picard du mardi 23 juin 2015 « les premiers coups de rabot [sont] déjà programmés. » Nous ne sommes pas dupes, là où les finances ne permettront plus de mener des actions de solidarité, gageons qu’elles trouveront tout de même de quoi mettre en place la vidéoprotection tout azimut, l’armement des polices municipales … autant d’argent public qui n’ira pas en direction de l’emploi et de la solidarité.
Le bilan de la majorité sortante n’est pas celui « révélé » par un cabinet de consultants extérieurs, commandé par la droite, la réalité la voilà : pas d’augmentation de la fiscalité directe depuis 2009, un endettement maitrisé et une capacité de désengagement de 5 à 7 ans, soit bien en dessous de celle des départements de même strate. Le Président ne parle pas des 34 millions d’euros d’économie réalisées en 2014 ni des 40 millions que vont rapporter les gendarmeries.
A cela s’ajoutent des politiques de solidarité et de justice sociale pour réduire les inégalités et défendre les plus faibles (prestations sociales, ordi60, créations de places d’assistantes maternelles et de places pour personnes handicapées, créations d’emplois d’avenir pour les jeunes …), le renforcement des services publics de proximité avec notamment les Maisons du Conseil général etc. …
Il faut dire la vérité aux isariens, la Droite annonce une « dérive budgétaire », qui se serait traduite par 335 embauches ces 5 dernières années. La réalité c’est qu’il s’agit de 108 titularisations imposées par la loi pour les agents avec plus de 6 ans d’ancienneté, les autres sont des emplois aidés, compensés à 80% par l’Etat. Bien sûr il est toujours plus simple de stigmatiser de manière démagogique les fonctionnaires, que d’agir comme l’a fait la gauche pour lutter contre la précarité des agents départementaux.
Il est toujours facile de porter la responsabilité de ses actes sur un bouc-émissaire. Seulement voilà, nous ne laisserons pas dire des mensonges et nous réveillerons la mauvaise conscience de la droite lorsqu’elle détricotera les acquis sociaux et le modèle que nous avons construit ces dernières années.
Notre département ne doit pas servir de laboratoire expérimental sarkoziste. Face à la crise le Conseil départemental a mieux à faire, son rôle doit rester comme il l’a été ces 11 dernières années, celui d’un département qui agit pour ses habitants, pour son attractivité, pour la solidarité et l’emploi, rien d’autre et surement pas devenir une vitrine ou un marchepied pour l’ambition de quelques machiavels.